Souika est la médina de Constantine
C'est la mémoire de la ville des Ponts
Elle est en grand péril, du fait des conditions géologiques, mais aussi de la déficience des autorités vis a vis de sa sauvegarde.
Depuis 3 ans, un "Master plan" a été mis sur pied pour sauvegarder Souika et la restaurer. De premiers résultats, bien peu importants pour le moment, ont été obtenus. Des maisons tests ont été choisiées pour vérifier que les solutions apportées sont les bonnes. L'avenir proche ou lointain, nous dira si, malgré tout, les pouvoirs publics sont intervenus à temps.
Depuis 3 ans, un "Master plan" a été mis sur pied pour sauvegarder Souika et la restaurer. De premiers résultats, bien peu importants pour le moment, ont été obtenus. Des maisons tests ont été choisiées pour vérifier que les solutions apportées sont les bonnes. L'avenir proche ou lointain, nous dira si, malgré tout, les pouvoirs publics sont intervenus à temps.
Najia Abeer qui est née dans cette magnifique médina a écrit des lignes superbes la concernant dans son livre "Constantine et les moineaux de la murette" (Editions Barzakh, Alger, Janvier 2003) :
"La Souika reste pour moi ce labyrinthe digne des héros mythologiques. Les ruelles de la vieille cité sont sinueuses, capricieuses, extravagantes et rebelles. Ses raccourcis, petites voies de passages et impasses, sont si étroits que seuls leurs habitants savent que ce ne sont pas des couloirs privés. Une ébauche d'escalier pas plus large qu'un mouchoir de poche, grimpe vers la maison de voisins depuis longtemps émigrés en France. Quelquefois, une ruelle se perd dans l'ombre d'une voûte ou abouti à un cul-de-sac transformé en lieu privé où laine lavée et couscous fraîchement roulé sèchent en sécurité. Les femmes poussaient leur liberté jusqu'à s'y réunir pour causer."
Le quartier arabe et le ravin
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